Constitution d’un référentiel de roulettes

Mardi 28 septembre 2010, par CerAfIm // 1. Objectifs et Démarche



Dans l’impression roulée, le geste est conditionné par la forme cylindrique de l’instrument et ne connaît aucune variation qui apporterait des modifications au résultat, au motif « roulé ». Le motif « roulé » dépend essentiellement de la nature de l’instrument.
Ainsi, pour comprendre la structure des motifs « roulés », il est nécessaire de comprendre la structure des roulettes.
Nous avons donc décidé de constituer un référentiel de roulettes rassemblant des roulettes actuelles collectées en contexte ethnographique et des roulettes reconstituées par expérimentation.
Les roulettes peuvent être classées en plusieurs catégories selon leur mode d’obtention et/ou de fabrication et la nature du matériau utilisé.

Referentiel de roulettes
La classification des roulettes que nous proposons repose sur une première distinction entre les objets fabriqués pour être des roulettes et les objets (naturels ou fabriqués) ré-utilisés comme roulettes.

Parmi les roulettes « fabriquées », on distingue les roulettes de sparterie et les roulettes sculptées. Les premières sont faites d’un matériau unique (cordelette ou fibre plate) ou composite (armature simple ou multiples et cordelette) modifié selon les techniques de la corderie ou de la vannerie. Les secondes sont le plus souvent des cylindres de bois gravés.

Les autres objets utilisés comme roulettes peuvent être des objets naturels (épi de céréale, vertèbres de poissons…) légèrement modifiés pour former un cylindre ou des artefacts cylindriques (ressort) ré-employés comme roulettes.