Le projet Trans-SAHARA
Trans-SAHARA est un nouveau projet de recherche majeur qui examine la nature et les conséquences de l’interconnectivité de la zone trans-saharienne dans la période pré-islamique (1000BC - AD1100-1500). Financé par le Conseil de Recherche Européen, il se fonde sur les travaux menés lors de projets de recherche précédents de The School of Archaeology and Ancient History, University of Leicester (The Fazzan Project, Desert Migrations Project - financé par The Society for Libyan Studies - et Peopling the Desert Project – finance par The Leverhulme Trust). Cette nouvelle recherche explore l’archéologie des Garamantes, un peuple indigène du Sahara central, qui a développé un état urbain dans les oasis du Fezzan en Libye, entre 1000 av. J-C et 500 apr. J-C. Quatre thèmes de recherche (commerce, urbanisation et formation de l’état, technologies mobiles, mobilité humaine) - examine le degré de connectivité ou d’isolement du Sahara central par rapport aux régions au nord, l’est, le sud et le sud-ouest.

La méthodologie
Le projet combinera le travail archéologique de pointe sur le terrain avec une analyse de laboratoire d’avant-garde et des études d’artefacts soutenues par des nouvelles propositions théoriques et l’engagement profond avec la recherche archéologique et historique publiée à travers la large gamme chronologique et géographique. Le travail sera interdisciplinaire et impliquera une large équipe de chercheurs, s’appuyant sur le personnel scientifique impliqué dans le Desert Migrations Project (mais avec un ordre du jour explicite pour s’engager avec d’autres experts couvrant la préhistoire et l’archéologie historique, l’histoire, l’anthropologie et paléoanthropologie, la génétique, l’analyse isotopique et des techniques de datation). La division dans quatre thèmes de recherche, chacun avec des jeux de données clés, permettra une évaluation plus complète de l’impact de connectivité entre des civilisations.

L’analyse des corpus céramiques
La recherche céramique rentre dans le thème de recherche "Commerce". Les principales questions que nous regardons par les poteries sont : Quelles sont les implications pour le Garamantes des données actuelles qui suggèrent des contacts trans-sahariens limité dans la période pré-islamique ? Quels sont les marqueurs identifiables pour le commerce saharien pré-islamique et qu’est-ce qui peut être déduit de leur distribution ? Des marchandises méditerranéennes voyageaient-elles dans la zone subsaharienne ? Quelles étaient les différences et les ressemblances entre le commerce trans-saharien de périodes Islamique et Garamantienne ? Qu’est-ce que les marchandises faites à la main peuvent nous apprendre de la mobilité des gens et des idées au fil du temps ?