Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe Afrique (LAMPEA) — UMR 7269 — Université d’Aix-Marseille, CNRS, INRAP



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Annonce | Journée d’étude : mardi 30 octobre 2018

Yaramila Tchérémissinoff, Aurore Schmitt - Renouvellement des outils informatiques pour l’enregistrement et l’étude des sépultures collectives. Échanges méthodologiques
MMSH, 30 octobre 2018, Salle Duby, Aix-en-Provence, accès libre (sans réservation).
8h30 Accueil des participants
9h00 Ouverture de la journée d’étude

- Contacts
Yaramila Tchérémissinoff (INRAP, LAMPEA, UMR 7269) - yaramila.tcheremissinoff@inrap.fr
Aurore Schmitt (ADES, UMR 7268) - aurore.schmitt@univ-amu.fr

Depuis environ sept ans [1], les outils informatiques liés au géoréférencement des données (photogrammétrie, SIG, modèles 3D) se sont considérablement démocratisés sous la forme d’une plus grande accessibilité des logiciels en termes d’acquisition et de traitement des données. Dans le cadre de la discipline archéologique en particulier, une politique d’installation de logiciels dédiés très performants, couplés à la mise en place de services supports, de référents et de formations, permettent désormais aux archéologues d’intégrer pleinement ces outils aux stratégies de fouilles et d’études.
Dans le cadre de l’archéologie funéraire, ces logiciels ont rencontré un fort engouement (séminaires du réseau « ISA » en 2013 à Pessac et « EVENA » à Tours en 2015) [2] pleinement justifié par le fait qu’ils touchent à l’objet même de la pratique archéologique contemporaine, c’est-à-dire à la cotation des vestiges en vue de l’analyse de leur répartition spatiale. De tels outils se révèlent particulièrement précieux pour l’étude des sépultures collectives. Ils permettent notamment l’enregistrement et l’exploitation d’une masse de données complexes et considérables, dont le traitement constituait, auparavant, un obstacle majeur y compris en termes de faisabilité. De nombreux retours d’expérience relatifs à la fouille de tels contextes sont désormais possibles. Ils témoignent probablement de différentes réussites, comme c’est généralement le cas dans les phases de renouvellement méthodologique important, mais ils sont surtout des outils permettant de développer des problématiques transdisciplinaires à l’échelle du gisement. Nous proposons donc d’échanger sur ce sujet dans le cadre d’une journée d’étude.

- Programme

  • Matinée  : La prise de données sur le terrain

9h15 M. Le Roy (Queen’s University Belfast), C. de BecDelièvre (Université de Belgrade, UMR 7268 ADES), S. Rottier (Université de Bordeaux, UMR 5199 PACEA), S. Thiol (Inrap) :
De feu et d’os : la sépulture collective néolithique de la Truie Pendue (Passy-Veron, Yonne), application SIG.

10h05 Y. Tchérémissinoff (Inrap et UMR 7269 du Lampea), M. Seguin (Inrap) :
Mise en place d’un protocole photogrammétrie et SIG dès la fouille préventive : la sépulture collective de Mas Rouge à Montpellier (Hérault).

11h10 C. Paresys (Inrap, CEPAM, UMR 7264), I. Le Goff (Inrap, UMR 7041) :
Retour d’expérience de la fouille et de l’analyse spatiale d’une structure complexe : la sépulture collective de Buchères Parc Logistique de l’Aube.

  • Après-midi  : l’exploitation des données

13h30 A. Zemour (LaScArBx, UMR 5607 - Ausonius), H. Guy (Inrap, Centre Norbert Elias) :
Réflexions sur l’apport d’un SIG à la lecture dynamique d’un dépôt collectif : le cas de Saint-Sauveur « Les Grès » (Somme).

14h20 B. Bizot (SRA PACA, UMR 7268 ADES), A. Schmitt (UMR 7268 ADES) :
L’outil SIG au secours d’un contexte funéraire en déshérence : l’hypogée des Crottes (Roaix, Vaucluse).

15h25 G. Sachau (post-Doctorante, UMR 5140 ASM) :
D’os en os, compréhension des ensembles funéraires complexes grâce à la restitution tridimensionnelle : l’exemple des sépultures plurielles.

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