Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe Afrique (LAMPEA) — UMR 7269 — Université d’Aix-Marseille, CNRS, INRAP



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L’art rupestre de la phase des cavaliers au Maroc / Alessandra Bravin

[Soutenance de thèse]

L’art rupestre de la phase des cavaliers au Maroc : les sites de Foum Chenna (Vallée du Draa) et du Jebel Rat (Haut Atlas) : Analyse iconographique, thématique et proposition de chronologie
par Alessandra Bravin

vendredi 19 Décembre 2014 à 14h00
Aix-en-Provence : MMSH (Salle 101)

Jury
— Youssef BOKBOTH - Professeur d’Université - Institut National des Sciences de l’Archéologie du Patrimoine , Maroc - Rapporteur
— Abdellah ALAOUI - Directeur de recherche - Ministère de la Culture MAROC - Rapporteur
— Malika HACHID - Directeur de Recherche - Centre National de Recherches Préhitoriques ALGERIE - Examinateur
— Maxence BAILLY- Maître de Conférences HDR - Aix Marseille Université - Examinateur
— Robert CHENORKIAN- Professeur d’Université - Aix Marseille Université - Directeur de thèse

Résumé
La première partie de cette étude présente les caractères généraux de la phase qualifiée de « libyco-berbère » dans la littérature de spécialité. La lecture minutieuse de la bibliographie y est suivie de l’analyse de la notion même de « libyco-berbère », d’où il ressort que celle-ci ne permet pas de définir adéquatement la phase en question et qu’il est donc nécessaire de la remplacer par une nouvelle dénomination : la « phase des cavaliers ».
Afin de mieux définir cette dernière, ses traits distinctifs sont passés en revue en recou-rant à divers critères (introduction du cheval en Afrique du Nord, iconographie, style) et en replaçant la problématique dans le contexte historique du Maroc du Ier millénaire av. J.-C.
La deuxième partie de ce travail a pour objet le premier des deux sites étudiés : le pla-teau du Tizi ’n Tirghiyst (Haut Atlas), examiné sur la base des publications ainsi que de prospections approfondies sur le terrain. Cette approche permet de souligner la com-plexité et l’hétérogénéité de l’art rupestre du site, qui inclut la phase des cavaliers mais aussi des phases plus anciennes. La méthodologie utilisée comprend l’analyse des élé-ments iconographiques qui la caractérisent : le cheval et le harnachement, le cavalier et ses armes, ainsi que les thèmes représentés sur les roches.
La troisième partie est consacrée à l’examen du second site, Foum Chenna (vallée du Draa). L’homogénéité du site est flagrante, en dépit de l’existence d’une phase plus an-cienne à laquelle se superpose celle des cavaliers. La méthode d’analyse est analogue à celle précédemment employée : l’étude minutieuse de ses éléments constitutifs conduit à l’identification de nouveaux thèmes et à la découverte de nouvelles inscriptions en caractères libyques.
La quatrième partie est une comparaison des deux sites en vue de mettre en évidence analogies et différences et d’identifier les éléments permettant d’avancer une proposi-tion chronologique.
Les trois annexes sont respectivement les corpus de gravures de cavaliers du Rat et de Foum Chenna, ainsi que de la totalité des inscriptions libyques de Foum Chenna.

Mots-clés
art rupestre, libyco-berbère, armes, cheval, cavalier, écriture, inscriptions, tifinagh, Haut Atlas, Maroc, Foum Chenna, Tinzouline, bouclier, lance, poignard, guerre

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