17 juin 2014 - 22 juillet 2014
Paris : Goethe-Institut
Dès ses premières expéditions à travers le Congo belge en 1905 et au Soudan occidental en 1907, Leo Frobenius (1873-1938) était à la recherche des formes originelles de la culture, ces traces de l’Atlantide qu’il pensait trouver en Afrique. A partir de 1912, lors de ces voyages d’exploration à l’intérieur de l’Afrique, des peintres établirent des copies d’art rupestre. Par la suite, Leo Frobenius entreprit des recherches en Europe, en Indonésie et en Australie. Jusqu’à sa mort en 1938, il réunit près de 5000 toiles, soit la collection la plus importante au monde de copies peintes d’art pariétal. L’exposition documente la fabuleuse aventure de la constitution de ce fonds dans le Sahara central et les savanes du Zimbabwe, à la source de la formation d’un savoir africaniste en Allemagne. Elle conte également l’histoire spectaculaire des expositions internationales de ces images, qui furent montrées dans les années 1930 entre autres au Reichstag de Berlin, à la salle Pleyel et au Musée d’ethnographie du Trocadéro. Ces peintures en couleurs, aujourd’hui presque oubliées, influencèrent l’avant-garde occidentale et la pensée de Frobenius participa de façon notable à l’émergence d’une pensée de la négritude.
Vernissage le lundi 16 juin 2014 à 19h, en présence de János Riesz (Université de Munich)
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http://www.goethe.de/ins/fr/par/ver/fr12839927v.htm