1. Roulettes fabriquées

Dernier ajout : 7 juillet 2010.

Selon le TLFI (Trésor de la Langue Française Informatisée), « fabriquer » signifie « faire, réaliser (un objet), une chose applicable à un usage déterminé, à partir d’une ou plusieurs matières données, par un travail manuel ou artisanal ».
Si l’objet est « applicable à un usage déterminé », la définition du TLFI ne suppose pas qu’il ait été conçu, spécifiquement, pour ce dernier. De fait, les objets manufacturés, détournés de leur fonction première, ont eux aussi été fabriqués. Seuls les objets « naturels », qui n’ont subi aucune transformation, sont à exclure des objets « fabriqués ».

Si l’on suit la définition du dictionnaire, toutes les roulettes connues (sauf peut-être les vertèbres de poisson, si tant est qu’elles n’aient pas été modifiées : écrêtage des apex, montage de plusieurs vertèbres…) ont été « fabriquées ». Ne seront pourtant considérées comme « fabriquées » que les roulettes réalisées dans le but spécifique d’être roulées sur de l’argile fraiche, et dont la réalisation a nécessité un investissement technique et/ou conceptuel relativement important.
Ainsi, on a exclu des « roulettes fabriquées » les objets réutilisés et non transformés (en l’occurrence les ressorts) et les objets « naturels » qui n’ont fait l’objet que d’une modification sommaire (en l’occurrence les épis décortiqués de Blepharis sp.).
Notons que les cordelettes ont été placées plus ou moins arbitrairement dans la catégorie des « roulettes fabriquées » : si les artisans potiers fabriquent couramment leurs cordelettes à partir de fibres, spécifiquement pour en faire des roulettes (et sont donc bien des objets « fabriqués »), les cordelettes répondent à bien d’autres fonctions que celle de décorer les poteries ; les « cordelettes » sont dès lors potentiellement des objets de récupération.

Parmi les roulettes fabriquées, nous distinguerons :
-  les roulettes de sparterie
-  les roulettes sculptées.