Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe Afrique (LAMPEA) — UMR 7269 — Université d’Aix-Marseille, CNRS, INRAP



Accueil > Bibliothèque > Lampea-Doc > Lampea-Doc > Soutenances de thèse

Les poissons d’eau douce à la fin du Paléolithique supérieur en France : réexamen et étude complémentaire du site de Pont d’Ambon (Bourdeilles, Dordogne) / par Stéphanie CRAVINHO

[Soutenance de thèse]

mardi 15 septembre 2009

Aix-en-Provence (MMSH - Salle Duby)

Jury

 Philippe BEAREZ (Chargé de recherche, CNRS, UMR 7209) - Rapporteur
 Jean-Jacques CLEYET-MERLE (Conservateur général du Patrimoine, Ministère de la culture, DMF) - Rapporteur
 Robert CHENORKIAN (Professeur, Université de Provence - UMR 6636)
 Wim VAN NEER (Professeur, Université Catholique de Louvain - Laboratoire d’écologie aquatique)
 Jean DESSE (Directeur de Recherche, CNRS, UMR 6031)
 Nathalie DESSE-BERSET (Ingénieur de Recherche CNRS, UMR 6031)

Résumé
Les restes ichtyofauniques retrouvés dans les sites du Paléolithique supérieur appartiennent principalement à des espèces d’eau douce et sont représentés à plus des trois quarts par des éléments vertébraux. Les méthodes d’analyses permettant la reconstitution de la taille des poissons et de l’estimation d’un Nombre Minimal d’Individus (NMI) restent cependant axées sur les éléments crâniens les plus robustes. La mise en œuvre d’une méthodologie permettant une quantification plus fine de l’apport des poissons sur un site, et ce, à partir de l’ensemble des éléments crâniens et post-crâniens est ainsi proposée. Les travaux se sont concentrés sur les Cyprinidés, majoritairement représentés dans les occupations aziliennes. Deux référentiels ostéométriques ont été réalisés , celui du chevaine Leuciscus cephalus (Linnaeus, 1758) et du gardon Rutilus rutilus (Linnaeus, 1758). L’ensemble de ces données est appliqué sur le matériel ichtyofaunique de Pont d’Ambon (Bourdeilles, Dordogne) dont les périodes d’occupation sont comprises entre le Magdalénien final et l’Azilien terminal et qui présente un nombre de restes exceptionnellement élevé. Le spectre ichtyofaunique est faible, comprenant une majorité de Cyprinidés, suivie de l’anguille, du brochet et anecdotiquement de Salmonidés dont l’origine anthropique de leur apport ne fait aucun doute. L’analyse archéozoologique et taphonomique de l’ensemble du matériel démontre l’intérêt de l’utilisation des données rachidiennes : la quantification de l’apport de poisson sur le site est plus précise et les modes de pêche des Chasseurs-Cueilleurs sont mieux appréciés.

 Université Aix-Marseille - Université de Provence
 Centre d’Etudes Préhistoire, Antiquité, Moyen Age - UMR 6130 CEPAM
250 rue Albert Einstein - Sophia Antipolis, 06560 Valbonne

Contact :
cravinho79@hotmail.com